Quatre familles avec 8 enfants de 2 mois à 10 ans se retrouvent à la rue.
Les appels au 115 sont saturés, aucune solution n’est proposée à ces familles.
Elles vivent dans une précarité extrême à laquelle l’équipe enseignante et les parents d’élèves tentent de répondre par des campagnes d’appels aux dons (argent, vêtements, nourriture).
Mais cette problématique ne peut et ne doit pas reposer uniquement sur la volonté des parents et des enseignant.
Dans le 18ème arrondissement, 27 enfants sont à la rue. Nous avons fait appels aux politiques locaux, le maire du 18ème, Eric Lejoindre, Ian Brossat, sénateur, et Danièle Obono, députée qui sont venus rencontrer ces familles à l’école mais à ce jour aucune solution n’a été proposée.
Face à cette situation inacceptable, le collectif « 1 école 1 toit » des écoles maternelle et primaire Richomme a décidé d’occuper les écoles maternelle et primaire depuis le 22 septembre 2023.
L’hébergement est un droit inconditionnel.
L’article 345-2-2 du Code de l’Action sociale et des familles stipule :
« Toute personne en situation de détresse a accès, sans aucune condition de régularité de situation, à tout moment à un hébergement d’urgence. »
En 2023, chaque soir, 2000 enfants se retrouvent sans solution et passent la nuit dehors du fait d’un manque de places d’hébergement d’urgence.
L’État français ne respecte pas la Convention Internationale des Droits de l’Enfant dont il est signataire. Les droits à l’hébergement et à l’éducation sont bafoués. Avoir un toit sur la tête est un préalable pour apprendre.
Nous demandons que l’État prenne ses responsabilités et se montre à la hauteur de ses engagements.
Collectif 1 école 1 toit – école Richomme
Membre du réseau national d’aide aux élèves sans toit
Contacts presse :
Manon Luquet – manonluquet@gmail.com
06 37 56 67 72
Adèle Jouneau-Kekou – adele.jouneau@hotmail.fr
06 59 75 35 50
